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Les marques d'entrée par voie de terre
La collection des marques postale est un vaste terrain de jeu et de recherche. Les lettres sont des témoins de l'histoire, la grande, ou simplement de l'histoire familiale. Les échanges de correspondance entre la France et l'étranger ont laissé des traces sur les lettres dont on trouve parfois la signification dans l'histoire des relations économiques ou des guerres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les marques d'entrée par voie de terre
Les correspondances en provenance de l’étranger passaient par des bureaux d’échange, qui pouvaient être soit sédentaires, soit ambulants.
Les bureaux d’échange avaient pour mission la transmission des correspondances à destination ou venant des pays étrangers.
Une marque d’entrée a été apposée suite à un texte du 22 vendémiaire an 8 (14 octobre 1799).
Aucun modèle uniforme n’avait été précisé par l’administration, de sorte que différents modèles ont existé, jusqu’à la circulaire N° 121 du 10 février 1839, qui prévoyait que la marque d’entrée serait de forme circulaire comme les timbres d’origine en usage dans les bureaux du royaume.

Les cachets d’entrée seront remplacés par des timbres à date à partir de février 1839.

De l’origine à 1818 aucune couleur n’est imposée. A partir de 1818, la couleur des cachets doit être noire pour tous les bureaux frontières et rouge pour celui de Paris.
A partir du 1er juillet 1832, il devient rouge pour tous les bureaux (Art 588 de l’instruction générale).

Pour Paris, l’article 2 du texte du 20 janvier 1854 précise que les correspondances du matin seront revêtues d’un timbre à l’encre rouge, et celles du soir à l’encre bleue.

Les timbres d’entrée seront supprimés pour tous les bureaux par le B.M.N. N° 33 de janvier 1881. Ils seront remplacés au recto par le timbre à date ordinaire du bureau d’entrée.